Les murs crépis ​en blanc et peints. Il fait un point précis de l'état des connaissances de l'époque, aujourd'hui confirmées par des cabinets institutionnels. Le présidial resta uniquement à Brive dans un premier temps, lors de l'Edit du Roi Henri II en mars 1551, puis  il vit son ressort réduit à celui de sa seule sénéchaussée par la création du Présidial de Tulle en 1635. Il se montra également orgueilleux et rancunier. Bien des travaux constants depuis​ deux siècles permettaient une évolution régulière et des adaptations aux périls ressentis. L​e système ancien avait du être considéré trop simple pour une entrée principale. Sur la cartographie, lire aussi la page "la vicomté 1". Il fut enseveli à l’abbaye de Fontevraud, près de son père, alors que son cœur était envoyé à Rouen et ses entrailles dans la chapelle du château de Châlus Chabrol, qui fut finalement pris par Mercadier juste après que le roi ait été touché. Au fond de la petite baille (espace clos) qui sera elle même renforcée et fortifiée, certainement en dernier, la tour avec une salle refuge au sous-sol ou salle des vivres et munitions, encore bien conservée a du être remaniée. Un conflit violent éclata d'ailleurs ensuite avec son demi-frère puiné Bernard, usurpateur du titre et assassin de son neveu Ebles II de Comborn. L'un des derniers prieurs présent est dans la misère en 1730. Au XIIIème siècle Ventadour a du considérablement évoluer sur le plan architectural. p. 46. En raison de la différence de taille, on nous permettra de suggérer que les armes seigneuriales ornaient une porte intérieure ou celle de la tour d'entrée. On lit parfois qu'il y eu changement de famille seigneuriale ce qui est inexact puisqu'il y eut continuité du sang, sauf à penser que seuls les mâles entraînent leur sang. Des rues en escaliers, étroites et pentues aux noms anciens, exi… Ces deux périodes sont séparées par une longue trêve provoquée par des conflits de pouvoir dans les deux camps. t. II, p. 409. Celui-ci et le second devaient servir de poste de gué sur la vallée de la Soudeillette tant la vue est impressionnante. Le dernier point que soulignent les textes médiévaux sur le caractère de Richard est son côté bon vivant, amateur de tous les plaisirs de la vie, notamment des arts de la table mais également avec un certain penchant vers les garçons dont certainement avec Philippe Auguste dans sa jeunesse. Après un court séjour en Espagne, Aymérigot revient en Haute Auvergne retrouver son épouse Mariotte. La guerre de Cent Ans comprend deux grands mouvements qui répondent à une même structure : une première période, de 1337 à 1380, qui voit l'effondrement de la puissance de la monarchie française, puis une période de crise suivie d'un rétablissement et d'une seconde période, de 1415 à 1453, reproduisant le même cycle : effondrement, crise, rétablissement. Divers métiers étaient utiles à la vie seigneuriale avec son abbé parfois en charge de l'éducation des enfants, ses maréchaux ferrants et palfreniers, les paysans pour le ravitaillement, les hommes de garde, les marchands et artisans qui venaient régulièrement, sans oublier les justiciables avant que le tribunal ne soit installé à Egletons puis à Ussel avec le reste de l'administration féodale dont des scribes nommés ensuite clercs. Les nouveaux comtes sont encore souvent en Limousin mais ils se partagent désormais avec leur fief de Meyras puis de la Voulte en Vivarais dans l'actuelle Ardèche. On mange, dort et s'occupe indifféremment. C'était ainsi encore avant guerre et mieux encore avant la première : l'excellent Léon Billet se souvenait des quelques derniers pieds de vigne poussant en aval vers 1914, survivants directs des sarments viscomtaux ! M. Wirth). Plus haut, Egletons et Ussel se déchirent, chacune voulant obtenir le siège de la sénéchaussée ce qui apporte magistrats, juges, administration et développement. Possède-t-il quelqu'autre lieu fréquentable à choisir ? Robert Joudoux en reparla dans le no 101 de Lemouzi. Les organisateurs de la chose ne prennent même pas la peine de répertorier l'endroit où ils se trouvaient. Son cadet, Ebles II, lui succède et va devenir un des plus célèbres vicomtes du Limousin, lo chantador (cantador en sud occitan). En temps de guerre leur nombre s'accroit grandement et peut passer à plusieurs centaines par l'appel au ban des vassaux suivi de l'arrière ban. Hormis une rapide évocation de l'état d'abandon de la route de Bordeaux à Lyon (les politiques en reparleront encore deux siècles après avec les mêmes mots ! Le tout dernier en titre sera un évêque lointain. Chaque étage possédait certainement une pièce, avec peut-être une arrière chambre et un accès intérieur par escalier à vis. Avec ses compagnons, parfois seul, parfois avec ses cousins de Champagnac, il devient hors de tout contrôle et se contente se piller, rançonner et mettre le siège devant des châteaux d'Auvergne et de l'Est du Limousin. Les appartements sont dévastés, tous les meubles volés, les toitures dévêtues, les ouvertures brisées, la chapelle profanée, un feu est vu depuis le Moustier trois jours durant. Depuis, on lit encore régulièrement un peu partout dans des publications ou sur internet que la commune acheta le site en omettant vérité et honnêteté. Elle provient de Ventadour après analyse du granit (conférence donnée à la Société des lettres de Tulle par l'auteur). Plus tard, après 1568, il combat encore pour le Roi entouré par plusieurs seigneurs de ses fiefs, les Veillan de Neuvic, Gimel, Scoraille, Mirambel, Saint Eulalie, Lafon…. Gilbert ne peut ni ne veut entrer dans le groupe des rédempteurs. Son nom de souricière montre bien l'usage de contrôle des entrées. Par son époux Hercule Mériadec, les Rohan transmettent les titres faute du patronyme. Ils ont été édifiés en contrebas autour de la motte, au début en bois (les fameuses palissades ayant donné leur nom à tant de lieux dont plusieurs en Corrèze, à commencé par le village voisin) et sont déjà en place à l'arrivée de Ebles puis seront remplacés par la pierre de taille entre les XIème et XIIIème siècles. Les émeutiers croient pouvoir détruire facilement Ventadour. Il resta plusieurs semaines dit-on, n'arriva pas à faire tomber cette citadelle et repartit vers Chalus où il mourut peu après. Le but est de récompenser une fidélité et de s'attacher une famille puissante en ces temps de crise. En revanche nous ne croyons guère à l'hypothèse récemment soulevée du Samson sur la porte de la chapelle Saint Georges. Louis de Lévis de la Voulte, comte de Ventadour, disparaît en 1521 en ses terres ariégeoises où il est enterré. En 1784, un an après (est-ce lié ? Gilbert 1er fut celui qui symbolisa ce changement. X - L'époque romantique : entre désagrégation et renaissance. En cas de danger on bat l'appel, on souffle dans un cor, on hurle aussi et si l'on a une cloche, ce qui est rare, on l'agite frénétiquement pendant que l'échelle est remontée et la palissade fermée. Comborn au limes très réduit ne se remettra d'ailleurs jamais de cette césure domaniale, Ventadour devenant vite plus riche et puissant, en grande partie en raison de son étendue. Les Anglais privés du soutien de la population sont lentement chassés du continent. Cet été, le Pays d’art et d’histoire Hautes terres corréziennes et de Ventadour propose une visite inédite du château de Ventadour, à Égletons. C'est l'état architectural que l'on souhaiterait vivement voir revenir après d'indispensables travaux de rénovation tout à fait envisageables, avec la flamme échiquetée de Ventadour flottant à nouveau aux vents tournants. Ce lieu d'aisance et de stockage réutilisable pour enrichir les cultures du jardin,  situé au froid et sous le vent dominant, ne pouvait être voisin de l'eau consommable, ce qui aurait été désastreux en termes sanitaires, même au Moyen Age plus scrupuleux sur ce sujet que ce que l'on peut penser... La cuve trouvée est probablement celle des excréments. Des cèdres poussèrent rendant le site charmant. Une jacquerie éclata d'ailleurs à Charlus-. ​En proviennent-elles ? Curieux destin que celui de cet Aymerigot : descendant direct des Ventadour selon toute probabilité (le Chanoine Billet a montré la filiation des d'Ussel avec Ebles II de Ventadour) car sa mère est Marguerite d'Ussel, et sa tante Maragde de Neuvic Champiers. En 1727 disparaît Anne Geneviève, la dernière héritière en ligne directe portant le prestigieux nom. Ce ne sont que bâtiments aux toitures qui lâchent, droits non recouvrés, bois coupés sans autorisation, familles nobles parties et gardes prévaricateurs. illustration : le plan cartographique du relief de Ventadour ©IGN. Au dessus se trouvaient les chambres de nuit au nombre de quatre à six avec au moins un troisième niveau sous toit, certainement aménagé. Puis c'est Richard le fils d'Aliénor et de Henri qui arrive en 1198 dans sa campagne pour soumettre l'Aquitaine et le Limousin. Le château forteresse est occupé par un personnage important par ses titres de "Sénéchal du Duché de Ventadour, Lieutenant des Maréchaux de France et Capitaine Gouverneur de Ventadour". Vérité, légendes… Faute de mieux, faisons confiance à d'autres souvenirs millénaires ! Un linteau de cheminée au rez-de-chaussée fut sculpté pour commémorer l'union. Le "vrai" donjon a toujours semblé être la grande tour carrée, semblable à nombre d'autres en Limousin (Merles etc.). Charles de Rohan, prince de Soubise, est décédé en 1787. On n'imagine pas Ebles partir à l'aventure sans connaître un endroit où habiter. Est-il impossible de penser pour Ventadorn, plus avant, à un calvaire chrétien ayant remplacé un oppidum ou un lieu de cultes anciens ? Aucune ne fut précise mais on reprocha essentiellement la démarche associative qui n'aurait pas été assez rigoureuse, critique entendue ici comme ailleurs. Celui de 2009 ne fait que complèter les éléments subodorer 55 ans auparavant. Juridictions subalternes ou inférieures : dans le ressort des sénéchaussées du Bas-Limousin elles occupaient les derniers degrés de la hiérarchie judiciaire : d'une part, les prévôtés et châtellenies royales, supprimées par l'édit d'avril 1749 dans toute ville où siégeait un tribunal sénéchal, — exception faite pour la prévôté de Turenne, — les justices des seigneurs, d'autre part. Le tympan dit de. On sait que Ventadour se constitue et se renforce, que les rencontres vassaliques et les sièges féodaux y ont lieu, que la famille seigneuriale y vit régulièrement. Son fils, nommé Archambaut également et désigné à tort comme 1er, lui succède avec vigueur et récupère Torena (Turenne) grace à son épouse. identifiant unique de la notice : 23994; item : Château Fort de Ventadour; Localisation : ... Monument et histoire du lieu. Il était soutenu par une grande partie de la noblesse limousine peu attirée par un duc Roi trop présent. Le maire de Moustier, rebaptisé "la Luzège", décrit son programme : Les révolutionnaires d'Egletons, du Moustier la Luzège ou de Tulle ne prenaient guère d'autres risques qu'une mauvaise chute dans ces actes de démolition d'un château à l'abandon et vide de ses occupants depuis longtemps. Le donjon accolé possède ainsi une élévation de 20 mètres pour une trentaine de superficie. Ces combats eurent bien lieu mais ne paraissent pas avoir eu pour conséquence des avancées territoriales conséquentes là où elles sont notées. Sauf si l'hypothèse de l'inadvertance, assez improbable, ou bien d'une lubie possible des Lévis-Ventadour est retenue afin de différencier les deux maisons sans renier l'origine. Les autres sommets sont naturellement assez plats suite à l'érosion géologique et aucun ne présente de pic ou de pointe déterminante ; le mont Ventadour devait être à peu-près de même forme. Mais il est vrai que cela durait depuis l'origine de la vicomté. On imagine mal Ebles II recevant Guillem VII de Poitiers (appelé également Guillaume IX d'Aquitaine -1071-1127) dans son petit donjon originaire. Il fallut l'arrivée en 1379 du pire des brigands à la solde des anglais, un "breton" nommé Geoffroy Tête Noire, en relation avec Aymerigot, pour acheter l'écuyer du comte Bernard, élevé à ce titre par le roi Philippe VI en 1350. Cette étude montre que Brive disposait d'une sénéchaussée concurrente de celle de Tulle et de celle d'Uzerche. D'un régisseur administrant son domaine avec cœur et passion, on pourrait attendre plus d'ambition et d'actions positives. Pour certains l'épée, ou d'autres la hache, partit en revanche de, Ebles n'alla guère plus loin. L'abbesse Catherine de Chabannes fait mine de bien les recevoir et les nourrit, les saôule et les fait se coucher au Montclausoux dans une de ses granges où ils s'endorment. Henri III en créant ce premier et unique Duché Limousin lui attribue "…un état et office de Sénéchal ". Le dernier point que soulignent les textes médiévaux sur le caractère de Richard est son côté bon vivant, amateur de tous les plaisirs de la vie, notamment des arts de la table mais également avec un certain penchant vers les garçons dont certainement avec Philippe Auguste dans sa jeunesse. Pourtant il est évident qu'il y a quelque chose derrière les meurtrières. Il fut vu et reconnu mais ne fut pas inquiété. Il est vrai qu'elle impressionne certainement encore et qu'y entrer ne doit pas être chose facile. Léon BILLET pensait qu'il était à l'emplacement de l'actuel site du logis seigneurial du XVème s. en analysant la structure des murs retrouvés ; Robert JOUDOUX également, mais il n'excluait pas la possibilité d'un autre emplacement plus réduit situé au pied du donjon. Pas d'ouvertures, si ce n'est une meurtrière, une porte surélevée de 4 ou 5 mètres où l'on accède par une échelle tirée en cas de nécessité. Entre 1974 et 1982, le chanoine Léon Billet qui avait participé à l'épopée de la consolidation et avait suscité ​autour de lui l'amicale des Amis, publia plusieurs ouvrages de ​qualité sur Ventadour et sur les troubadours (primé par l'Académie française). 1:55. Pourquoi ne sommes-nous pas aussi fiers que nos voisins auvergnats ou périgourdins, sans parler de ceux du Rouergue ? On nous permettra de souligner l'extrême probabilité de cette mémoire collective : Ebles ne reproduisait-il pas ici le choix d'un emplacement similaire à Comborn : une rivière impétueuse faisant une boucle, un promontoire dominant isolé et un site ancien, peut-être encore occupé à l'époque ? Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. On ne sait si cela fut fait et comment. Ailleurs, parfois, on conserva comme en Auvergne ou même en Dordogne. ou bien y avait-il seulement un ciel (souvent azur à cette époque) et des murs ​badigeonnés unis ? Blessé, il souffrit le martyr pendant des jours. Nul ne sait si ce vaste territoire qu'il reçoit est le fruit d'un partage familial fait sur le moment ou bien le produit de limites infra-féodales déjà existantes. Une preuve parmi d'autres : le 28 janvier de l'an 1523 a lieu au château le mariage du fils aîné de Jean de Chabannes, seigneur prestigieux de Madic, proche du Roi, et de son épouse Françoise de Blanchefort descendant des Comborn. Y vint-il avec son épouse Catherine très en cour à Versailles et sa fille unique Anne Geneviève ?