Seule une délégation de 300 personnes est autorisée à accueillir le « Conducteur » [4], bien que 30 000 militants péronistes tentèrent de franchir les barrages[4]. Parmi celles-ci, on a avait des peuples de l’Empire Inca qui ont pris résidence dans la partie nord. Des campagnes de moralisation de la société sont lancées, menées par les chefs de la police le colonel Enrique Green et Luis Margaride (futur chef de la police provinciale de Buenos Aires en 1974) [1]. La dictature en Argentine (1976-1983).La junte prononce la dissolution du Congrès en 1976, impose la loi martiale et gouverne par décrets. Les divers mouvements de la Jeunesse péroniste se structurent alors, prenant une importance grandissante au sein du péronisme et s'opposant à la droite péroniste (ou « bureaucratie syndicale ») qui avait accepté de négocier avec la dictature. Des villes sont fondé… La junte prononce la dissolution du Congrès, impose la loi martiale et gouverne par décrets. Dès son arrivée au pouvoir, le général Onganía met au pas l'Université, revenant sur la participation des étudiants à la gestion universitaire et, en général, sur tous les acquis de la réforme universitaire de 1918[6] tandis que la Fédération universitaire argentine est dissoute (loi n°16 912 du 29 juillet 1966 [1] et loi du 24 avril 1967 [7]). Une répression très dure s’engage alors contre les mouvements d’opposition et se manifeste par des exécutions, la pratique de la torture et des disparitions. Les réactions de la communauté internationale face à la dictature argentine sont, de ce fait, moins vives qu’elles ne l’ont été pour le Chili. Fin 1966, rien n'a encore été accompli sur le champ économique en raison des désaccords internes de l'armée [1]. La figure de Perón en exil, reconnue comme « leader mythique » par Lanusse lui-même [4], a réussi à cristalliser les espérances des classes moyennes et des étudiants qui s'ajoutent aux péronistes de la première heure (syndicats et classes populaires). Perón souffle ainsi le chaud et le froid, appelant la CGT à la grève générale (29 septembre 1971) afin de mettre la pression sur la dictature ainsi que sur la droite péroniste, puis remplaçant en novembre 1971 son délégué en Argentine, Jorge Rafael Paladino, par Héctor J. Cámpora, proche de la gauche péroniste, et favorisant ainsi les secteurs les plus intransigeants envers la dictature[15]. Durant la dictature de Videla, 500 bébés on été enlevé de leur mères à la naissance. Par ailleurs, un « Statut de la Révolution argentine » est promulgué, ayant même valeur juridique que la Constitution. Les réserves, qui dépassaient le milliard de dollar en 1968, tombent à 300 millions de dollars (1971) [7]. Il est à son tour destitué moins d'un an plus tard et remplacé par le général Alejandro Lanusse, qui tentera de sauver le régime par une timide ouverture politique, dite du « Grand accord national », qui débouche in fine sur la convocation des élections de mars 1973, premières élections véritablement démocratiques depuis celles de 1946. Elle entrava fortement le développement social et l'industrialisation du pays, mais sans nuire au développement culturel. Mais la justice argentine le soupçonne d'avoir participé à plus de 500 faits de meurtres, tortures et séquestrations. Toutefois, l'approfondissement du projet « révolutionnaire » des militaires échoue, provoquant l'inconcevable, à savoir l'union du radicalisme et du péronisme dans l'alliance dite de l'« Heure du peuple » (novembre 1970), l'ex-président Ricardo Balbín (UCRP) appelant conjointement avec son vieil ennemi, le général Perón, à l'organisation d'élections libres. 35 000 soldats sont ainsi présents à Ezeiza pour empêcher la foule de s'y rassembler, avec 150 snipers de la police fédérale aux points stratégiques de l'aéroport [4]. Avant l'arrivée des conquistadors espagnols l'Argentine était peuplée de clans indiens qui régnaient sous l’égide de l’Empire Inca. Selon un témoignage de 2010 d'un sous-officier retraité de l'armée, Roberto Francisco Reyes, l'armée américaine, en particulier des unités des Rangers, ont entraîné 200 soldats argentins à Salta en 1967, leur enseignant l'usage de la torture (dont celle de la gégène et de plusieurs techniques d'asphyxie) [5]. La Fnac vous propose 84 références Amérique Latine et Antilles, Histoire Actualité : Argentine, Histoire Actualité avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction. La défaite de l’armée argentine marqua la fin de la dictature. Le peuplement de la région se fait notamment à partir du Pérou, après la découverte en 1543 de la route Pérou-Río de la Plata. En juin 1969, au moment de la visite de Nelson Rockefeller envoyé par Nixon, Onganía remplacea Krieger Vasena par le technocrate Dagnino Pastore, qui ne parvient pas à contenir la hausse importante des prix[7]. He came to power in a coup d'état that deposed Isabel Martínez de Perón.In 1985, two years after the return of a … L'inflation baisse ainsi à moins de 10 % en 1968, et 6,7 % en 1969[7]. Une répression très dure s’engage [pas clair] en répondant aux différentes aspirations et en se plaçant au centre de l'échiquier politique, face à un régime discrédité[4], tandis que le cycle manifestation-répression-émeutes-répression légitime l'usage de la violence chez de nombreuses couches de la population[4]. Cette politique, sans résultats satisfaisants pour la classe ouvrière, et qui déçoit les espérances populaires concernant le retour d'un Perón idéalisé, provoque en 1968 la scission de la CGTA, menée par le graphiste Raimundo Ongaro, ainsi que la radicalisation des Jeunesses péronistes. Dans la province de Tucuman, caractérisée par la monoculture sucrière et la surproduction, il atteint 12 % en 1972, la dictature n'ayant lancé un plan de reconversion industrielle qu'après avoir fermé de force plusieurs usines[14]. Un an plus tard, son règne est sévèrement ébranlé par le Cordobazo (mai 1969), soulèvement spontané dans la ville de Córdoba, bientôt imité à travers le pays (Rosariazo, etc.). Le 23 septembre 1947 la loi 13.010 confère aux femmes le droit de voter et d’être élues. Lanusse négocie avec Perón et autorise à nouveau, progressivement, les partis (loi organique sur les partis du 1er juillet 1971), dont le Parti justicialiste interdit depuis 1955, puis convoque en juillet 1972 des élections. En 1536, Pedro de Mendoza fonde Buenos Aires, mais la Pampa, sans populations sédentaires et sans métaux précieux, se prête mal à un établissement durable. Cette dictature militaire ne prend fin qu’en 1983, à la faveur notamment de l’affaiblissement du régime consécutif à la défaite de l’Argentine face au Royaume-Uni lors de guerre des Malouines. Par ailleurs, le régime tente de réformer la société en promouvant la « civilisation occidentale et chrétienne », s'opposant à l'évolution culturelle des jeunes et de la classe moyenne, dont elle considère, sous l'influence de théologiens intégristes (dont la Cité catholique), qu'elle ouvre la voie au « communisme athée » [1]. Dictature argentine : la fin de l'amnistie Le Sénat a voté l'abrogation des lois protégeant les anciens responsables de la junte militaire (1976-1983) qui a éliminé des milliers de personnes. De par sa situation géographique, l’Argentine actuelle a été l’une des dernières régions sud-américaines à être peuplée à la préhistoire.En effet, la plupart des historiens estiment que le peuplement de l’Amérique provient initialement d’une immigration asiatique, selon toute vraisemblance en traversant … Histoire de l'Argentine . La « Révolution argentine » (1966-1973) est le nom officiel de la dictature militaire instaurée par le coup d'État du 28 juin 1966 qui renverse le président Arturo Illia (UCRI), élu en 1963. Celui-ci choisit alors son délégué Héctor Cámpora pour le représenter, avec Vicente Solano Lima (du Parti conservateur populaire) comme colistier : le mot d'ordre péroniste est alors « Cámpora au gouvernement, Perón au pouvoir ! » Le 18 novembre 1972, près de 100 000 personnes, en majorité des membres des Jeunesses péronistes, défilent autour de la maison du général[4]. Seuls deux ministres de ce nouveau gouvernement n'appartiennent pas à l'Ateneo de la República, une organisation nationale-catholique fortement influencée par le fascisme italien et la Phalange espagnole[1]. Le site officiel de l’auteure, qui propose un résumé, un extrait, et ce qui en a été Jorge Rafael Videla Redondo (/ v ɪ ˈ d ɛ l ə /; Spanish: [ˈxoɾxe rafaˈel biˈðela]; 2 August 1925 – 17 May 2013) was a General Commander of the Army, member of military junta and dictator of Argentina for five years.. Au cœur de cette période sombre de l’histoire argentine s’est tenue la Coupe du Monde de football, du 1er au 25 juin 1978. Plus de trente ans après sa sortie, le film argentin L’Histoire officielle n’a rien perdu de son actualité. Dictature argentine Histoire politique de l'Argentine 5. Revenant à la politique de Krieger Vasena, il dévalue le 18 juin 1970 le peso de 12,5 % [7] et favorise les investissements étrangers[7]. L'échec patent du projet de « Révolution argentine », illustré par une crise économique aggravée et l'intensification conséquente de la contestation sociale et politique, inaugurée par le Cordobazo de mai 1969 et poursuivie lors de la visite du gouverneur de New York Nelson Rockefeller en juin 1969[7], finit par contraindre l'armée à organiser des élections. Videla est remplacé à la présidence, en mars 1981, par le maréchal Roberto Viola, lui-même destitué, en décembre 1981, par le commandant en chef de l’armée, le général Leopoldo Galtieri. Il est à bien des égards intéressant de constater qu'effectivement la mémoire et la commémoration de la dernière dictature y tient presque lieu de religion. Par ailleurs, alors que la libération sexuelle bouleverse la société, que le rock argentin émerge timidement et que le nouveau cinéma fait son apparition[1], Onganía renforce l'ordre moral, interdisant les minijupes, les cheveux longs et tout mouvement d'avant-garde culturelle, fermant les cafés-concerts accusés d'être des repaires de « subversifs », etc., ce qui provoquera en retour la radicalisation des classes moyennes dont les enfants fournissent l'essentiel des effectifs de l'Université [6] (la population étudiante est passée de 137 000 en 1958 à plus de 240 000 en 1967[1]). De la CGT aux Forces armées à La Opinión, le quotidien de centre-gauche de Jacobo Timerman, on espère alors, avec le retour du général, la fin des conflits qui déchirent l'Argentine depuis 1955 et l'ouverture d'un nouveau cycle historique[4]. Tous ont en effet en commun le rôle prééminent des forces armées qui prétendent réorganiser la société selon des critères technocratiques et évacuer définitivement le multipartisme et le pluralisme politique, accusés de conduire à la décadence[3]. En 1516, Juan Diaz de Solis découvre le Río de la Plata et meurt peu après. Pour la description de l'attaque de La Calera, voir le documentaire (court-métrage), Dernière modification le 21 septembre 2020, à 15:12, General Ongania and the Argentine (Military) Revolution of the Right: Anti-Communism and Morality, 1966-1970, Introducción: el GAN y la normalización del Partido Justicialista, Université nationale du général San Martín, Le premier retour de Perón : charisme et mobilisation populaire en novembre 1972, EE.UU. Celles-ci généralisaient l'expérience précédente lancée d'octobre 1960 à mai 1961 par Margaride sous Arturo Frondizi[1]. La fréquentation moyenne des cinémas passe de 7,2 films par personne et par an en 1960 à 2 films en 1970[1]. Pour comprendre la singularité et les particularités de la dernière dictature argentine (1976-1983), la plus cruelle expérience en matière de violation des droits de l'homme dans le Cône Sud de l’Amérique Latine, il convient de la replacer dans le contexte historique du XXe siècle argentin. La dictature est un régime politique autoritaire, établi et maintenu par la violence, à caractère exceptionnel et illégitime.Elle surgit dans des crises sociales très graves, où elle sert soit à précipiter l'évolution en cours (dictatures révolutionnaires), soit à l'empêcher ou à la freiner (dictatures conservatrices). L’histoire de l’Argentine au XXème siècle est jalonnée par les interventions militaires, dont la dictature de 1976-1983 est le point culminant. La première dictature L es années trente furent les années de la première dictature militaire du pays. Des décennies ont passé, mais le pays porte encore le deuil de ces milliers de victimes. L'âge de la retraite est reculé, et d'autres mesures réactionnaires sont prises concernant le droit du travail. La « Révolution argentine » (1966-1973) est le nom officiel de la dictature militaire instaurée par le coup d'État du 28 juin 1966 qui renverse le président Arturo Illia (UCRI), élu en 1963. Influencée par le national-catholicisme [1], la dictature tente de « moderniser » et de « rationaliser » le pays tout en interdisant les partis politiques, espérant ainsi résoudre le problème de l'instabilité politique du pays, permanente depuis la proscription du péronisme par la « Révolution libératrice » de 1955 : le coup d'État qui avait déposé le général Juan Perón. Le coup d'État est officialisé dans l'Acta de la Revolución Argentina du 28 juin 1966. La « Tendance révolutionnaire », quant à elle, parie sur le retour du général pour instaurer les conditions révolutionnaires de transformation sociale en provoquant la levée en masse de la population[4]. Le secrétaire d'État à l'Éducation déclare alors vouloir « mettre la jeunesse à l'abri d'un plan communiste visant toute l'Amérique latine » par ces mesures autoritaires[7].

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