Saint Augustin est, chronologiquement parlant, le premier grand philosophe chrétien de l'histoire. L'entreprise d'Arquillière est alors à comprendre également comme une mise au point nécessaire de la part d'un homme d'Église face aux multiples récupérations et utilisations de la Cité de Dieu par l'extrême droite catholique. Il montre l'apport de cette partie de l'Europe dans la constitution des idées politiques communes : l'idée de tolérance, l'appel à l'égalité des droits, la question de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le principe de la liberté de conscience, se développent ici très précocement et souvent en parallèle avec l'Ouest. Paris, Armand Colin, « U », 2016, p. 69-136. 45  « Il faut faire un pas de plus, et, en laissant à saint Augustin tout le mérite de ses conceptions plus larges, plus nuancées et beaucoup plus riches, il faut attribuer à l’augustinisme politique, pour une grande part, l’essor pontifical vers le sommet de la chrétienté », Ibid., p. 198. 54  Henri Maisonneuve, « Croyance religieuse et contrainte : la doctrine de saint Augustin », Mélanges de science religieuse, 19, p. 49-68, 1962. Il s'agit de le réhabiliter et de lui rendre toute sa gloire de théologien45. ), Dictionnaire du monde religieux contemporain, IX, Paris, 1996, p. 15-16. Arquillière, Saint Grégoire VII. L’homme ne cache rien de son existence, ni les doutes, ni les réussites, ni les erreurs… Avec les Confessions, il livre la première autobiographie de l’histoire humaine. Études de cas et questions méthodologiques, Moyen Âge et médiévalisme : les formes de la domination, Experiments in Global History - a collaborative approach, Entre le ciel et la terre : cosmographie et savoirs à la Renaissance, Histoire intellectuelle des émotions, de l’Antiquité à nos jours, Sacrés liens ! Il peut se manifester par le pouvoir absolu du suprême vicaire de Dieu sur tous les souverains séculiers, qui apparaissent comme de simples délégués révocables ad nutum sacerdotis. 44  « Sous l’emprise des grands événements surgis, dans la perspective de l'Église en péril, devant la menace d’une puissance prête à l’asservir, il a conçu son pouvoir comme égal aux nécessités du moment. Aurelius Augustinus naît le 13 novembre 354 à Thagaste en Numidie (aujourd’hui Souk Ahras en Algérie). Le corps du saint y arriva entre 712 et 725 sur ordre de Liutprand (né après 680 et mort en 744), rois des Lombards. La revue Codex est disponible en kiosque ou via ce lien. ... Cicéron, Sénèque, Tacite, Dion Chrysostome, saint Paul, saint Augustin, saint Thomas, Jean Gerson, Nicolas de Cues, etc. cit., p. 195. Fabrice Flipo : Les grandes idées politiques, Bréal, 2005. 14  H.-X. A son arrivée à Milan, il s’éloigne déjà du manichéisme. 64  Yves Marie Congar, Le concile de Vatican II, Paris, 1984. Dans de nombreux groupes catholiques, en proie à une crise profonde au sujet de la place de l'Église dans la société, saint Augustin devient l'étendard d'un refus de la société moderne marqué par la nostalgie de l'Ancien Régime80. Il présente les idées d’un très grand nombre d’auteurs et, pour les plus importants, offre un exposé substantiel de leurs doctrines : Platon, Aristote, Xénophon, les stoïciens, Polybe, Cicéron, Sénèque, Tacite, Dion Chrysostome, saint Paul, saint Augustin, saint Thomas, Jean Gerson, Nicolas de Cues, etc. Cette démarche est parallèle à celle de Jacques Maritain (1882-1973) dans son essai sur la Primauté du spirituel paru en 192779. Manuels 2000. ». 4Arquillière insiste sur la différence profonde entre saint Augustin et l’augustinisme politique. Essai sur sa conception du pouvoir pontifical, Paris, 1934, p. 287. Religion et politique : Les avatars de l'augustinisme, actes du colloque organisé par l'Institut Claude Longeon à l'Université Jean Monnet Saint-Étienne du 4 au 7 octobre 1995, Presses Universitaires de Saint-Étienne, 1999; André Mandouze, Saint Augustin, l'aventure de la raison et de la grâce, Paris, études augustiniennes, 1968. Cette tradition a trois sources, la Grèce, Rome et la Rible, qui se sont mutuellement fécondées jusqu'à donner naissance, dans l'Europe du Moyen Âge, aux représentations et doctrines de l'État de … 43  « Cette forme de pensée [l’augustinisme] qui a prévalu pendant des siècles, abolit en fait la distinction formelle qui existe entre ces divers domaines et qui sera rétablie par le thomisme » H.-X. 7  Douglas Kries, « Political Augustinianism », in Allan D. Fitzgerald (ed. 3 Nous voulons procéder ici à une relecture détaillée des ouvrages d'Arquillière pour mieux cerner les présupposés à l'œuvre dans la construction de ce concept. Il s'agit de procéder à l’autopsie d’un cadavre, pour affirmer qu’il est bien mort, même si ce constat peut être teinté d’une touche de nostalgie pour « un tel idéal […] grandiose jusqu’à la chimère ». Les historiens de l'augustinisme veulent ainsi prouver que « la politique augustinienne n'est pas l'augustinisme politique »53 pour réfuter l'image d'un Augustin « prince et patriarche des persécuteurs »54, créateur et instigateur de la posture politique d'une Église dominante et persécutrice car il reconnaît l’utilité des lois voir des châtiments en matière spirituelle. C'est un évêque. 12Dans ses recherches sur les conceptions du pouvoir papal, Arquillière refuse en bloc toute explication des doctrines théocratiques par une volonté de domination des papes29. Il a été élaboré par des penseurs néo-thomistes qui cherchaient à présenter une vision ecclésiologique compatible avec l'affirmation d'États-nations laïcs. – l’apport de l’histoire à l’élaboration des politiques futures. cit., p. 32. Elle y substitue l’idée de développement interne et logique selon les nécessités du temps », H.-X. 7Arquillière voit dans le concept de iustitia14, l’élément déterminant la conception politique d’Augustin ; ce dernier élaborerait une véritable doctrine de l’État à partir de la justice évangélique dont saint Paul a fait la théologie : la justice est le respect et l’observation de l’ordre voulu par Dieu, elle est la condition de la paix. Il s'agit ici de mettre en avant les présupposés intellectuels et les implications idéologiques qui sous-tendent ce concept2 : parler d’augustinisme implique une certaine vision de saint Augustin, de l’Église, de l’histoire, de la philosophie ; ce sont autant de paradigmes structurants qu'il convient de préciser. Pas évident de comprendre la pensée de saint Augustin. ISO 690: FR: Copier Nay Olivier, « Chapitre 2. Étudiant Pierre Damien, Manegold25 ou Bernard de Constance26, Arquillière n’a de cesse de critiquer leur usage des écrits de l’évêque d’Hippone27, notamment chez les défenseurs de l’Empire qui retournèrent l’idéologie de la paix contre la papauté28. 61  Jean Rupp, L'idée de Chrétienté dans la pensée pontificale des origines à Innocent III, Paris, 1939. L’approche de saint Augustin , paris, PUF, 2008. 4, 1978, p. 180-208 ; Paul J. Weithman, « Augustine and Aquinas on original sin and the function of political authority », Journal of the history of philosophy, 30, 1992, p. 353-376. As a distorsion of Augustine's thought, political augustinism enables the limitation of theocratical ideas to medieval doctrines, which are considered as exceptions explained by historical context. Pratiques sociales, économie et culture matérielle, La querelle des corps. Arquillière se penche alors sur cette parenthèse “moyenâgeuse”, pour en souligner le caractère particulier et profondément historique, et détacher l’augustinisme politique du corps dogmatique de l’Église. X). Pour sa propre époque, Arquillière envisage la possibilité de gouvernants ayant dans leur for intérieur la conscience des commandements divins qui guideraient ainsi leurs actions75. Ce manuel retrace de façon claire et détaillée l’histoire des idées politiques dans l’Antiquité et au Moyen Âge en les inscrivant dans leur contexte historique précis. La politique devient le lieu où l’homme doit montrer sa capacité à faire vivre sur la terre la cohésion donnée par une révélation. L'historiographie dominante est alors très marquée par l'idée selon laquelle la redécouverte d'Aristote, qui a été le moteur de l'œuvre de Thomas d'Aquin, constitue une rupture fondamentale dans l'histoire intellectuelle occidentale. 2000, p. 113. Voir notamment Alain Boureau, La religion de l'État, Paris, 2006 et Matthew Kempshal, The common good in late medieval political thought, Oxford, 1999. Il a été directeur d'étude en sciences religieuses à l'E.P.H.E. • Laurent Reverso, Professeur d’Histoire du droit, Université du Sud Toulon-Var. Il cherche à innocenter saint Augustin des accusations de pensée théocratique, qui rejaillissent sur toute l'Église catholique. L’augustinisme politique se voit réduit à un contexte intellectuel, sans véritable force de pensée, utilisable selon les circonstances par quelques grands personnages conscients de leur mission historique44. Lui aussi, dans une perspective thomiste, considère La Cité de Dieu comme un traité de théologie politique. Ce retournement était inscrit dans cet ensemble de doctrines qui justifient ainsi, a posteriori, l’essor d’une papauté conquérante. Augustin sera élevé dans la religion maternelle. Arquillière, « Observation sur l’augustinisme politique », Mélanges augustiniens, Paris, 1931, p. 225-226. CP 51 Revista di storia della filosofia medievale, 18, Padoue, 1992, p. 119-150. Cet effort de libération a pu apparaître en des termes extrêmes, mais les études d’Arquillière veulent montrer que ces expressions théocratiques étaient justifiées par un contexte précis et unique de luttes politiques. 2. Mais, la même année, Théodose doit abandonner la P… Voir les articles de JosephLecler, « L’argument des deux glaives dans les controverses politiques du Moyen Âge », Recherches de science religieuse, t. 21, 1931, p. 299-329 ; t. 22, 1932, p. 150-177, p. 280-303. 78  Joseph Famerée, L'ecclésiologie d'Yves Congar, Louvain, 1992. Saint Augustin, un chercheur de Dieu, ardent défenseur de la foi (Confessions, chap. Philippe Corcuff : Les grands penseurs de la politique - Trajets critiques en philosophie politique, Armand Colin, 2005. 59  Joseph Lecler, Histoire de la tolérance au siècle de la Réforme, op. Saint Anselme de Cantorbéry: 127: 3. Objet du cours -histoire (De l'antiquité à la période contemporaine).Lorsqu'on appréhende une idée politique il faut se 40 Pages • 2500 Vues. Arquillière, « Sur la formation de la théocratie pontificale », Mélanges d’histoire du Moyen Âge offerts à M. Ferdinand Lot, op. Son action fut autant politique que doctrinale. L’augustinisme politique, relevant d’une vision thomaso-centriste de la théologie, peut être considéré comme une manière de contourner72 les problèmes de la théorie politique de saint Thomas. 77  Yves Marie Congar, La Tradition et la vie de l'Église, Paris, 1984. L'Atelier du Centre de recherches historiques – Revue électronique du CRH est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 France. Ce qui reste vrai, strictement et absolument, c'est qu'en aucun cas la Cité terrestre, et moins encore la Cité de Dieu, ne sauraient être confondues avec une forme de l'État quelle qu'elle soit ; mais que l'État puisse, et doive même être éventuellement utilisé pour les fins propres de l'Église, et, à travers elle, pour celles de la Cité de Dieu, c'est une question toute différente et un point sur lequel Augustin n'aurait certainement rien à objecter. Arquillière, L’augustinisme politique, op. Chapitre I – La postérité chrétienne de Platon : l’augustinisme politique. ), Studi Gregoriani, Rome, 1947, t. I, p. 501-521. Augustin reçoit le baptême des mains de Saint Ambroise, à 33 ans, le jour de Pâques 387 (24 ou 25 avril), avec son fils de 14 ans, Adéodat et son ami Alypius.. Cette influence des conceptions politiques thomistes dans le jugement émis par Arquillière sur cet héritage augustinien, défini par son ignorance d'une voie media, se marque notamment dans son analyse de la théorie des deux glaives22 . Ces oeuvres, qui rendent compte à la fois des différentes phases de l'histoire politique et de l'évolution de la réflexion politique depuis les origines, couvrent l'ensemble du programme d'histoire des idées politiques des Cette contre-offensive culturelle, appuyée sur la doctrine néo-thomiste, ce pari catholique sur la raison cherchant à articuler philosophie et théologie et à assurer l’unité des connaissances, se manifeste notamment par l’encyclique Rerum novarum de 1891. Arquillière : « L’idée augustinienne de la paix et de la justice pouvait conduire logiquement aux conceptions théocratiques les plus hardies ». Il découvre la philosophie vers 15 ans, en lisant Cicéron, mais c’est d’abord au manichéisme qu’il se convertit. Mais il faudrait compléter cette analyse historiographique par une étude de la revendication augustiniste et de l'appel à la Cité de Dieu dans les milieux catholiques conservateurs, traditionalistes et extrémistes de la fin du xixe siècle au milieu du xxe siècle. Le transfert de la puissance et de l’autorité impériale rénovée à la papauté à l’époque carolingienne est imputée à la responsabilité de rois qui cherchèrent une légitimité chrétienne et durent en subir les conséquences32. L’homme est un être de désir et non de besoins. Être juste c’est aimer Dieu et son prochain ; or la vertu attribue à chacun ce qui lui revient, si bien que le droit s’identifie à la justice. Il s'attaque à la légende noire du catholicisme57, mise en jeu au début du xxe siècle avec les débats sur l'Inquisition58, pour contester l'image d'une tradition dogmatique univoque et incompatible avec la société contemporaine : « la tolérance civile a été revendiquée enfin sur la base d'une distinction mieux comprise entre l'Église et l'État. 3  Pierre Riché, « Arquillière, Henri Xavier », in François Laplanche (dir. cit., p. 111, 13  H-X. CH-1890 Saint-Maurice Augustin d'Hippone (Aurelius Augustinus), ou saint Augustin, né à Thagaste (actuelle Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354, mort le 28 août 430 à Hippone (actuelle Annaba, Algérie), était un philosophe et théologien chrétien, évêque d'Hippone, et un écrivain romain d'origine berbère de … L'augustinisme politique symboliserait ainsi le « rêve » d’unité politique et religieuse (ordinatio ad unum) de la société médiévale. Son action fut autant politique que doctrinale. Ce mémento présente, sous forme de fiches commentées, une sélection de trente six oeuvres majeures considérées comme fondatrices de la pensée politique. Il fut également directeur d'une collection chez Vrin, intitulée L'Église et L’État au Moyen Âge, qui accueillit ente autre l'ouvrage de Jean Reviron surJonas d’Orléans et celui de Nicolas Jung sur Alvaro Pelayo. Toutefois afin de déconstruire ce concept et les conséquences de son usage, il est nécessaire de revenir sur le contexte intellectuel et politique d'élaboration. », Hommage à Marcel Renard, I, Collection Latomus, 101, 1969, p. 493-500. Arquillière, « Sur la formation de la théocratie pontificale », Mélanges d’histoire du Moyen Âge offerts à M. Ferdinand Lot, op. Nouveaux mouvements d'idées: 163: 7. Université*Numérique*Juridique*Francophone*–*www.unjf.fr**<* * 1* ***Histoire des idées politiques de l’Antiquité jusqu’au 18ème siècle Auteurs : • Eric Gasparini, Professeur à Aix-Marseille Université. 12  « Charlemagne réalise inconsciemment dans les faits l’augustinisme politique, lui donne force et consistance, consacre l’élimination de la vieille notion de l’État indépendant et distinct de l’Église » H.-X. Ce manuel retrace de façon claire et détaillée l'histoire des idées politiques dans l'Antiquité et au Moyen Âge en les inscrivant dans leur contexte historique précis. 33  « Cependant l’idée impériale telle que Charlemagne la conçut et la réalisa, devait avoir d’immenses répercussions. 23Cette étude d'une l'Église considérée comme la gardienne de la civilisation dans les temps obscurs, nous permet d'appréhender le regard de l’Église sur sa propre histoire, tel qu’il a pu se développer à partir de Léon XIII (1878-1903) qui a encouragé les historiens catholiques à renouveler les études sur la papauté et a ouvert les archives du Vatican. 19L'entreprise d'Arquillière dans le domaine des théories politiques s'inscrit en parallèle des études de Pierre Mandonnet pour qui les augustinistes se caractérisent par ce « défaut principal […] de tendre à effacer les lignes de démarcation entre des notions et des données irréductibles les unes aux autres »46. Arquillière considère la connaissance des Politiques d’Aristote comme une révélation qui refonde le partage entre spirituel et temporel43. 35  « L’augustinisme politique efface donc l’idée de révolution accomplie par Grégoire VII dans le système pontifical et par suite, dans la constitution de l'Église. », Théologies d’occasion, Paris, 1984, p. 258. An ancyclopedia, Cambridge, 1999, p. 657. Arquillière, Saint Grégoire VII. La pensée thomiste est apparue plus compatible avec l’esprit de l’époque, définissant le pouvoir de l’Église comme une simple potestas indirecta sur la réalité séculière, et reconnaissant que les deux hiérarchies ne doivent pas avoir une seule tête. Ce mouvement de repli sur l’intériorité de la foi et son aspect de morale individuelle raisonnable provient en partie de l’influence du néo-thomisme. Une parenthèse nécessaire dans l'histoire de l'Église, L’archéologie enfermée dehors. Il dit dans son œuvre « l'éternité divine est en dehors du temps » ; Achetez Histoire des idées politiques dans l'Antiquité et au Moyen Âge en ligne sur Puf.com, le plus vaste choix des Puf. Il cherche dans l’histoire de l’Église l’origine de ses rapports conflictuels avec l’État63, les raisons de ce conflit et leurs conséquences idéologiques afin de mieux s’en libérer. Ce manuel retrace de façon claire et détaillée l’histoire des idées politiques dans l’Antiquité et au Moyen Âge en les inscrivant dans leur contexte historique précis. 14L’augustinisme politique, considéré comme une idéologie au service de la papauté, trouve un second souffle avec l’introduction des théories politiques d’Aristote dans l’Occident médiéval. PUF. Son œuvre est immense. 52  H.-X. des idées politiques s’est lentement ouverte à l’histoire des courants de pensée et des doctrines qui interrogent les sources, la légitimité et les ns du pouvoir. Fabrice Flipo : Les grandes idées politiques, Bréal, 2005. On voit ici qu'Arquillière envisage d'emblée la problématique de la pensée politique sous l'angle du concept moderne d'État. Il définit une entreprise de subordination du pouvoir politique au pouvoir religieux au nom de la supériorité de l’âme sur le corps, un effort de moralisation chrétienne des conceptions politiques, fondées sur des notions antiques5. Saint Augustin n’a pas soutenu la thèse selon laquelle dans la cité des hommes (Rome), on trouve la félicité ou la justice parfaite, ni par l’application de certaines valeurs, ni … Les prétentions théocratiques de la papauté sont considérées comme inadéquates à l'époque contemporaine et sont enfermées dans un passé médiéval révolu.

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