Cette bourgeoisie éduquée accueille dans la première moitié du siècle beaucoup de personnes ayant connu une ascension sociale grâce à leurs études. Élargissez votre recherche dans Universalis. Les démêlés de Cologne, qui marquent une période de forte tension entre catholiques et Prusse, ont un rôle central dans ce processus. Cette différence d'interprétation conduit à la division des États en 3 groupes distincts. Entre 1820 et 1830, cela concerne entre 3 000 et 5 000 personnes par an. Elles prévoient de constituer un directoire constitué de 5 membres. Par le jeu des unions personnelles des souverains étrangers sont membres à part entière de la confédération. Leurs critiques n'épargnent pas non plus le despotisme éclairé et l'État centralisé. union commerciale de l'Allemagne centrale, association allemande pour la presse et la patrie, Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, association générale des travailleurs allemands, Liste d'anciens États européens après 1815, Fondation de la Confédération germanique, texte officiel du Congrès de Vienne, Actes officiels en français du Congrès de Vienne, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Confédération_germanique&oldid=177743381, Article pouvant contenir un travail inédit, Article contenant un appel à traduction en allemand, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, jusqu'en 1864 en union personnelle avec le, à partir de 1839 en union personnelle avec les Pays-Bas, Les régions qui ont certes quelques industries, concentrées dans quelques branches, sans pour autant pouvoir être considérées comme réellement industrielles. L'union d'Erfurt est cependant réunie en 1850 pour débattre de la question et écrire une constitution[59],[60]. Par ailleurs, en 1865, se crée dans le Bade un parti populaire catholique. Un fait marquant de la période est la réunion des sept de Göttingen. Celle-ci est le facteur permettant un nivellement des différences dues aux origines sociales. La décennie est marquée par une crise persistante. Elle prévoit le cas d'une attaque contre un État membre qui refuserait de se plier aux règles communes, on parle alors de « Bundesexekution »[14]. L'échec de l'assemblée nationale de Francfort, qui ne parvient pas à créer un État-nation démocratique, et la victoire de la contre-révolution en 1849 permettent la restauration de la Confédération germanique. Toujours la même année se crée en Saxe le parti populaire saxon, qui tente de rassembler aussi bien les démocrates issus de la bourgeoisie que les ouvriers. Pour cette raison, la constitution militaire de la confédération est particulièrement importante. Le budget est du ressort du parlement, et les ministres sont responsables devant ce dernier. 6.1 La Conféd’n germanique (b) La marge EXTERNE de l'État Quelle est la taille de la Confédération? Le gouvernement autrichien s'oppose aux revendications prussiennes. Une nouvelle commission d'enquête fédérale est mise en place pour garantir l'exécution des mesures en menant les enquêtes nécessaires. À cause de divergences de point de vue sur la politique d'Otto von Bismarck pendant la guerre, le parti nationaliste se scinde du parti progressiste en 1866. Toujours dans la Prusse de 1849 on en dénombre 270 000. Aujourd'hui, qui appartient aux Allemands, à l'Allemagne. La force de frappe fédérale n'est cependant pas adaptée pour lutter contre l'Autriche ou la Prusse, elle ne peut faire face que contre des États de taille petite ou moyenne. En fait cette confédération ne peut fonctionner que dans le cas d'une entente entre la… Ces nombreuses barrières sont un frein au développement industriel. Environ 54 % des industriels viennent d'une famille d'entrepreneurs, 26 % de familles de grands exploitants agricoles ou d'artisans et les 20 % restants de la bourgeoisie éduquée ou de famille de grands propriétaires ou de militaires[39],[40]. Dans l'opinion publique la confédération devient l'« exécuteur des idées de la restauration[25] ». Dans les années 1840, comme en 1830, les problèmes sociaux viennent se mêler à la politisation de la société. Elles se concentrent contre le ministre Ernst Graf von Münster plutôt que contre le souverain anglais, maître également de Hanovre, qui est trop éloigné de telles préoccupations. Confédération germanique Langue : Allemand Création : 1815 Fin d'activité : 1866 Note : Union politique qui groupa les États allemands de 1815 à 1866 ; elle comprenait 38 (puis 39 en 1817) États souverains, dont l'Autriche et la Prusse, était présidée par l'empereur d'Autriche et avait … Le gouvernement autrichien s'est toujours montré obtus à toutes réformes, cependant la montée du mouvement nationaliste le met sous pression et l'oblige à faire des concessions. Le parachèvement de cette politique réactionnaire a lieu de novembre 1819 à mai 1820 à Vienne lors de la conférence ministérielle, organisée afin de combler les dernières lacunes du Bundesakte. Par ailleurs, la confédération possède des forteresses stratégiques : les Bundesfestungen, où sont stationnées des troupes en permanence. Parfois les députés sont élus, toutefois en règle générale c'est la société d'Ancien Régime qui trouve une nouvelle expression dans les nouveaux systèmes. Confédération germanique. Les tisseurs de Silésie sont symboliques de ce mouvement d'appauvrissement, leur révolte en 1847 trouve beaucoup d'écho dans l'opinion publique[34]. Ceux qui sont en exil forment des partis d'opposition et des groupes démocrates assez radicaux. La pauvreté et la question sociale sont très débattues dans les milieux bourgeois. Les polémiques entre journalistes sur les questions historiques bat alors son plein : Heinrich von Sybel, membre du Nationalverein, critique vivement la configuration de l'ancien Reich, Julius von Ficker, catholique et originaire de Westphalie, publie aussitôt une interprétation opposée. Confédération d'Etats allemands fondée au congrès de Vienne en juin 1815, dissoute après la guerre austro-prussienne de 1866. Parcourez les exemples d'utilisation de 'Confédération germanique' … La croissance touche également le secteur sidérurgique, avec par exemple la société Krupp qui passe de 340 employés en 1830 à environ 2 000 en 1840. Le congrès des princes qui a lieu le 16 septembre 1863 à Francfort doit valider ces plans. Ces deux organisations sont surtout constituées de membres de la bourgeoisie[64]. 1. En outre, et toujours dans le domaine de la représentation, la confédération ne dispose pas de symbole étatique jusqu'en 1848[8],[9],[10],[11]. De plus, l'Autriche et la Prusse, tous deux membres de la confédération, possèdent une grande partie de leur territoire à l'extérieur des frontières de celle-ci. Sauvegardez les documents de votre choix en cliquant sur l’étoile, Avant de quitter le site, pensez à exporter votre historique de navigation. Brunswick et le Hesse-Cassel font de même[16],[17],[18],[19],[20]. La Confédération germanique (Deutscher Bund en allemand) est une union politique d’États, principalement germanophones, qui exista de 1815 à 1866. Ceux de taille moyenne veulent garder le caractère fédéral de la confédération, notamment sur le plan de l'égalité des droits. Ils doivent également accepter les décisions prises à Teplice[21],[22]. À partir de la fin des années 1850, il est évident pour l'opinion publique et pour le monde politique que la structure de la confédération germanique est obsolète. Ils mettent en avant que l'annexion du Schleswig est en contradiction avec le traité de Ribe conclu au XVIe siècle. Signe de ce changement de situation, l'article 13 du Bundesakte prévoit que chaque État membre se dote d'une constitution, l'Autriche et la Prusse n'en mettent pas en place avant d'y être contraintes en 1848 par la révolution[8],[9],[10],[11]. Il en prend pour preuve la fête de la Wartbourg du 18 octobre 1817, où les Burschenschaften critiquent ouvertement les États indépendants allemands, la confédération germanique et la police. Si l'on y ajoute les 54 000 mineurs de l'époque, on arrive à 326 000. À l'inverse les révolutions de juillet et de mars respectivement en 1830 et 1848 marquent des phases de libéralisme dans les petits et moyens États, tout comme la guerre austro-prussienne. La Prusse veut être officiellement reconnue comme deuxième puissance dirigeante de la confédération, sur un pied d'égalité avec l'Autriche, cela n'est pas totalement accepté par les autres États. Le développement industriel n'est cependant pas national, mais plutôt un phénomène régional. Les mesures de répression des années 1820 appartiennent en 1830 au passé, même la commission d'enquête de Mayence a cessé sa mission en 1827. Elle fut une étape importante dans la construction de l’Empire allemand, qui vit le jour en 1871. Finalement, c'est la formation du Zollverein en 1834, qui permet d'harmoniser ces questions, mais en dehors du cadre de la confédération. Il se considère comme étant le « parti national[65] », il a en effet de nombreuses caractéristiques d'un parti politique : Les événements extérieurs, comme la révolution de juillet, ont une grande influence sur la confédération germanique. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV a refusé en avril 1849 la couronne impériale qui lui était proposée par le parlement de Francfort sous prétexte qu'elle ne provient pas de la volonté des autres souverains allemands mais de la « populace ». Une partie, celle le pouvant, se rapproche ainsi des standards de l'aristocratie. Le droit de vote exclut les femmes, et à travers le suffrage censitaire les plus pauvres dans la population. La réforme est également mal accueillie à Berlin. Dans le conseil restreint les votes se décident à la majorité simple. Elle est remplacée par la confédération de l'Allemagne du Nord. Ils se déclarent indépendants du Danemark et demandent l'aide de la confédération et de la Prusse afin d'ancrer les deux duchés en Allemagne. La défaite française et l’unité allemande. La Confédération est prévue pour être une composante importante du nouvel ordre de l'Europe ; mais son histoire est marquée par la rivalité constante entre la Prusse et l'Autriche (le « dualisme allemand »), par les avis divergents des différents États au sujet de la mise en place d'une constitution de la confédération et par les conséquences de la révolution de mars 1848. L'accord final est signé par les États membres le 8 juin 1820 à l'unanimité. Ceci est en contradiction avec l'article 50 de l'accord final de Vienne qui prévoit une politique extérieure et la présence de diplomates à l'étranger. Cette union n'est pas une union douanière, dans le sens où la principale obligation des États membres est de ne pas rejoindre l'une des deux autres unions[31],[32]. Fin 1863, les troupes prussiennes et autrichiennes occupent le Holstein, le 1er février 1864 le Schleswig. En avril 1848, une Bundesintervention est prononcée contre Friedrich Hecker et ses troupes pour protéger le Grand-duché de Bade. Dans le sud de l'Allemagne surtout, et en particulier dans le Bade, l'émigration est incitée par le gouvernement afin de restreindre la crise sociale[34]. Ils veulent une conservation de l'ancien régime, refusent les idées du siècle des Lumières, le rationalisme avant tout, les principes de la Révolution comme l'égalité entre citoyens, la souveraineté du peuple et les idées nationalistes. ». Vis-à-vis de l'extérieur, le tarif douanier reste également faible. Tout d'abord, on peut distinguer la petite « bourgeoisie citadine »[41], qui est antérieure au XIXe siècle : les artisans, les taverniers et les commerçants. À Paris naît la ligue des justes menée par Wilhelm Weitling, qui se renomme en 1847 ligue des communistes et prend en 1848 pour programme le manifeste du parti communiste de Karl Marx et Friedrich Engels[53],[54]. Par la suite, malgré plusieurs autres adhésions, le nombre des membres diminue en raison d'échanges et d'héritages et atteint 35 en 1863. En cas de crise, le conseil restreint est chargé de former un état major.[réf. À sa création la confédération est avant tout agricole. La contre-révolution réussit donc dans un premier temps à imposer ses idées. L'artisanat et la rémunération du travail à domicile sont par la suite fortement touchés par la crise, une partie de ces groupes professionnels tombe dans le besoin. Les États de Saxe-Cobourg, Anhalt, Liechtenstein, Waldeck, Lippe, Hesse-Hombourg, Hanovre, Francfort, Brême et Hambourg sont ciblés par le comité et doivent changer leurs lois. La première consiste à revenir à la solution antérieure à 1848, la seconde à réformer celle-ci en renforçant l'exécutif fédéral en particulier, mais aussi en la dotant de pouvoirs d'ordre économique et législatif. L'armée est donc plus un conglomérat de troupes qu'une armée unifiée avec un équipement et un commandement unique. Ces fêtes tournent dans beaucoup d'endroits en manifestation politique[64]. Cet objectif n'est que partiellement rempli, même si les accords finaux de Vienne en font un résumé qui a une valeur constitutionnelle[8],[9],[10],[11]. Alternativement, des confédérations se sont formées aussi par des traités entre des partenaires qui n'étaient pas indépendants avant la confédération. Au début du siècle, les agriculteurs sont les plus nombreux, à la fin ce sont les ouvriers. Se sentant menacés, les industriels et les artisans au travers de leur lobby : le Allgemeiner Deutscher Handels- und Gewerbeverein demandent la levée de protection douanière. À partir des années 1850, la bourgeoisie économique se distingue des autres bourgeois par son style de vie : par exemple la construction de grandes villas ou l'achat de grandes propriétés. D'autres États membres intègrent la sphère d'influence prussienne comme le royaume de Saxe. L'objectif principal du mouvement est la renaissance de l'Allemagne sous une forme démocratique et en suivant une voie légale. Enfin, on se demande même si la réforme peut encore se faire dans le cadre de la confédération. http://junior.universalis.fr/encyclopedie/confederation-germanique/. Le 8 juin 1815, le Deutsche Bundesakte est signé, les bases de l'organisation internationale qu'est la Confédération germanique sont posées. Au début des années 1850, le nombre d'émigrants augmente encore, en 1854 ils sont 239 000. Après la fête de Hambach, la loi sur la censure est réaffirmée et durcies par exemple. Sa création est envisagée dès la paix de Paris du 30 mai 1814. Double-cliquez sur n’importe quel mot pour afficher sa définition. Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés. Le nombre de mineurs monte ainsi de 3 400 en 1815 à 9 000 en 1840[33]. Dans la pratique sans accord écrit des deux grandes puissances allemandes, la confédération est incapable de décider quoi que ce soit[8],[9],[10],[11]. Ensemble ils forment le mouvement littéraire jeune Allemagne. Les autres grandes puissances ne sont en effet pas intéressées par la dislocation de l'Empire ottoman. Les États sud-allemands restent dans un premier temps indépendants : le royaume de Bavière, du Wurtemberg, le grand-duché de Bade (reconnu grâce aux pressions françaises), le grand-duché de Hesse (au sud du Main, après la perte de quelques territoires) l'Autriche, le Luxembourg, le Liechtenstein et le Limbourg. À la différence des libéraux, ils mettent moins d'espoir dans la capacité individuelle à l'ascension sociale, et croient plus dans le soutien de l'État et de la société pour le progrès. Confédération germanique modifier La confédération du Rhin (en allemand : Rheinbund ), officiellement les États confédérés du Rhin , est une confédération d' États satellites de l' Empire français entre 1806 et 1813 , formée par Napoléon I er à la … Les principaux responsables savent que cette option ne peut se mettre en place qu'après une guerre avec l'Autriche. L'ancienne bourgeoisie citadine garde toutefois au début du siècle sa consistance malgré ces réformes. La fusion des deux unions est officielle en 1833. À la fin de la confédération, on distingue 4 grandes catégories : Dans les régions peu industrielles, la population ne profite pas du développement économique. L'assemblée plénière ne se réunit cependant que très rarement. Elle cherche de nouveaux moyens pour diffuser ses idées. Le principal point commun de tous les membres de cette catégorie est le fait qu'ils doivent leurs positions à leur mérite et non à un quelconque privilège[39],[40]. La forme que doit prendre la nouvelle institution n'est toutefois pas bien définie, à la conférence ministérielle de Dresde du 23 décembre 1850 au 15 mai 1851 à laquelle participent tous les États membres différentes propositions sont à l'étude. Jusqu'à la révolution de 1848, le conservatisme prêché par Metternich est la tendance dominante et permet de contourner la question[16],[17],[18],[19],[20].
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