La mort de John Ballance et l'arrivée au pouvoir de Richard Seddon en avril 1893 réduit les espoirs des suffragistes. À noter que James Carroll, de père pakeha et de mère maorie, remporte la circonscription de Waiapu et est le premier Maori à être élu député d'une circonscription européenne. Ce droit de vote a été obtenu après qu’une pétition, d’une ampleur impressionnante et présentée par Kate Sheppard, célèbre suffragette, a été diffusée. 1893 : Nouvelle-Zélande.Eligibilité en 1919. 1901 : l' Australie, à la suite de son unification et indépendance, étend les droits de vote et d'éligibilité des femmes, obtenus auparavant en Australie-Méridionale, à tout son territoire (exercé pour la première fois pour les élections fédérales en 1902), sauf en Tasmanie (1903). Il a été progressivement accordé aux femmes dans la majorité des pays au début du XXe siècle. Le droit de vote, qui s'applique également aux femmes maories, n'est donc instauré que deux mois avant les élections et les futures électrices doivent s'inscrire rapidement sur les listes électorales, ce qu'elles font en grand nombre[10]. Le mouvement des suffragettes en Nouvelle-Zélande, qui avait débuté notamment avec les pétitions de Mary Ann Müller dans les années 1860, avait par la suite pris de l'ampleur sous la direction notamment de Kate Sheppard. Le pays a notamment été suivi par l’Australie en 1902, le Grand-duché de Finlande en 1906, l’Empire russe en 1907 et la Norvège en 1913. Les Françaises ont dû attendre jusqu’en 1944 pour enfin obtenir le droit de vote et 1945 pour l’exercer pour la première fois. L'élection est une nette victoire pour les Libéraux, qui consolident leur majorité absolue[14] : Richard Seddon conserve le poste de premier ministre. Ce fichier audio a été réalisé à partir de la version du, "First woman mayor in British Empire elected", "World suffrage timeline - women and the vote", https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Élections_législatives_néo-zélandaises_de_1893&oldid=174142192, Élections législatives en Nouvelle-Zélande, Pages avec des arguments formatnum non numériques, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Élections législatives néo-zélandaises de 1893. Read "Le droit de vote des femmes en France Un événement clé passé sous silence" by Rémi Spinassou available from Rakuten Kobo. Seuls les hommes, toutefois, ont le droit de se porter candidat ; les femmes obtiennent ce droit en 1919. En France, les femmes ont dû attendre jusqu'en 1944 pour enfin avoir le droit de voter. QUIZ : Seriez-vous capable de vous intégrer facilement au Japon ? Le 8 septembre, le projet de loi est adopté par les deux chambres, et le 19 septembre la loi Electoral Act est promulguée par le Gouverneur, Lord Glasgow[10]. À la suite de la mort de John Ballance en avril 1893, la majorité libérale avait choisi Richard Seddon pour lui succéder. QUIZ : À quel point les œuvres du maître de l’horreur Stephen King vous ont-elles marqué ? Il s’agit donc d’une date clé de la fin du XIXe siècle, sachant que les Kiwis sont également devenus le symbole de la libération de la femme ce même jour. Il vient ponctuer tous les ans la célébration de cette date essentielle de l’évolution du pays. Connectez-vous à votre compte : Daily Geek Show © 2010 - 2020 Tous droits réservés, Aberration écologique : des compagnies aériennes proposent des vols « sans destination », Facebook menace de fermer son réseau social ainsi qu’Instagram en Europe, Tesla dévoile une nouvelle batterie six fois plus puissante et deux fois moins chère, Airbus dévoile trois prototypes d’avions commerciaux fonctionnant à l’hydrogène, Voici pourquoi il n’existe pas de limite de vitesse dans l’univers des superfluides, Porter des lunettes de vue diminuerait les risques d’infection au Covid-19, Cet agriculteur offre trente tonnes de tomates bio pour éviter le gaspillage, Covid-19 : un test sanguin pour identifier les patients présentant un risque élevé de mortalité, One Piece : Comment Matt Owens a convaincu Eiichiro Oda pour la série live-action sur Netflix, Pour la première fois depuis plus de 10 ans, Wikipédia va changer d’interface, Jouer à des jeux vidéo pendant l’enfance améliore durablement la mémoire, selon cette étude, The Suicide Squad : l’anti-héros Peacemaker aura sa propre série, Le gouvernement va envoyer des SMS dès l’année prochaine en cas d’alerte, 10 châteaux dans le monde qui méritent vraiment le coup d’œil, Une jeune étudiante agressée dans la rue par trois hommes pour avoir porté une jupe, Peter Niers, le terrifiant brigand du Moyen Âge, cannibale et magicien noir, QUIZ : Testez vos connaissances sur la littérature anglophone. Néanmoins, le gouvernement Seddon autorise la tenue d'un nouveau vote au Parlement. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Parti libéral, sous la direction du premier ministre Seddon, reste le seul parti politique lors des élections de 1893, face à des candidats d'opposition sans étiquette, dont une opposition informelle constituée de candidats conservateurs[4],[5]. Avec l'appui d'une solide majorité au Parlement, son gouvernement entreprend une série de mesures radicales pour l'époque, qui vont dès lors marquer l'histoire néo-zélandaise. Ces projets de loi furent néanmoins bloqués par la chambre haute, le Conseil législatif, composé de membres à vie nommés par les gouvernements précédents[10]. La première femme députée en Nouvelle-Zélande, Elizabeth McCombs (travailliste), ne sera élue qu'en 1933, lors d'une élection partielle[10]. Le 19 septembre 1893, la Nouvelle-Zélande est entrée dans l’Histoire en reconnaissant pour la toute première fois dans le monde le droit de vote aux femmes. Le pays est divisé en soixante-dix circonscriptions « européennes » élisant chacune un député, et parallèlement en quatre circonscriptions « maories » élisant chacune un député (maori). Bien avant les pays européens ou les États-Unis, la Nouvelle-Zélande a été le premier pays à accorder le droit de vote aux femmes. Partez à la découverte des trognes, ces arbres aux mille visages, dans ce documentaire fascinant, « Je n’avais pas d’autre choix que de m’assumer » : cette femme nous livre une poignante leçon de vie, Diagnostiqué du trouble bipolaire, Maxime et sa mère racontent leur combat contre la maladie, Le Jeu de la dame : Netflix dévoile la bande-annonce de sa nouvelle mini-série, Une ONG dénonce les emballages « pleins de vide » de plusieurs grandes marques françaises, Portrait de Ruth Bader Ginsburg, juge, icône féministe et défenseuse des minorités, La Chine envoie de faux “cousins” dans les familles ouïghoures afin de les espionner, Plus de 1400 enfants pauvres ont dormi dehors à la veille de la rentrée scolaire en France, Les 1 % les plus riches émettent 2 fois plus de CO2 que les 50 % les plus pauvres de l’humanité, Ces molécules rétablissent les fonctions cérébrales perdues à la suite de maladies ou de blessures, Les journalistes pourront désormais être interpellés lors des manifestations en France, Première mondiale : Un défunt a été enterré dans un cercueil fait avec des champignons aux Pays-Bas, Ghibli met en libre accès 400 visuels époustouflants en haute définition. Il a été progressivement accordé aux femmes dans la majorité des pays au début du XXe siècle. Le droit de vote des femmes n’a pas été adopté au même moment dans tous les pays du monde. Malgré cela, les Néo-Zélandaises ont dû attendre 1919 avant de pouvoir obtenir le droit de se porter candidates aux élections. Ainsi, ce sont près d’un quart de la totalité des femmes du pays l’ont signée. Mais saviez-vous qu’il a été adopté pour la toute première fois en 1893, et ce, en Nouvelle-Zélande ? Il s'agit de la première élection nationale au monde où les femmes ont le droit de vote[2]. Les principaux candidats d'opposition aux Libéraux sont des grands propriétaires terriens et des professionnels issus des hautes classes moyennes[7]. Bien qu'également libéral, Seddon s'inquiète de la proximité fusionnelle entre le mouvement des suffragettes et le mouvement prohibitionniste porté notamment par la Women's Christian Temperance Union. Les élections s'effectuent à bulletin secret dans les circonscriptions européennes (depuis 1873), mais les électeurs dans les circonscriptions maories indiquent leur choix à voix haute (jusqu'en 1938)[3]. Mais saviez-vous qu’il a été adopté pour la toute première fois en 1893, et ce, en Nouvelle-Zélande ? Sur l'île de Man, les femmes avaient accès au suffrage censitaire depuis 1881, tandis que le protectorat britannique des îles Cook accordait le droit de vote aux femmes aux élections fédérales en 1893, quelques jours après la Nouvelle-Zélande, applicable aux élections du 14 octobre (donc avant la Nouvelle-Zélande)[12]. Un mot de passe vous sera envoyé par email. En juin 1938, à l’instigation de la Ligue des Droits de la Femme, des femmes participent pour la première fois de l’histoire politique québécoise à un congrès de parti. La dernière modification de cette page a été faite le 26 août 2020 à 09:05. Le système électoral est le scrutin uninominal majoritaire à un tour. À l’origine, le combat pour le droit de vote féminin vient des ligues de tempérance comme la Woman's Christian Temperance Union, menée par Kate Sheppard. Cette journée offre aux particuliers et aux associations l’occasion de célébrer les progrès de la Nouvelle-Zélande en matière de suffrage et de continuer de rechercher des moyens pour faire avancer davantage les droits en faveur des femmes. En 1893, la Nouvelle-Zélande est le premier État autonome (de facto indépendant) à accorder le droit de vote aux femmes au niveau national. La loi Industrial Conciliation and Arbitration Act de 1894 établit un arbitrage obligatoire des litiges entre employés et employeurs, visant à la fois à protéger les droits des ouvriers (établissant par exemple des salaires minimums) et à empêcher les grèves ou autres formes de conflit social[5]. Précédemment, les femmes avaient obtenu le droit de vote dans la très petite colonie britannique de Pitcairn en 1838 ; dans le Wyoming en 1869 ; et dans le Montana en 1887. Une action déterminante pour l’évolution des libertés et droits des femmes néo-zélandaises. Des élections législatives ont lieu en Nouvelle-Zélande le 28 novembre et le 20 décembre 1893, respectivement dans les circonscriptions européennes et maories. Découvrez enfin tout ce qu’il faut savoir sur le droit de vote des femmes en France en moins d’une heure ! Ce jour est désormais appelé le Suffrage Day. À partir de 1893, seules les personnes ayant un parent maori et un parent pakeha (non maori) peuvent choisir sur quelle liste électorale (européenne ou maorie) ils s'inscrivent. Par ailleurs, certains Libéraux craignent que l'électorat féminin soit davantage conservateur que l'électorat masculin et que les électrices risquent donc de s'opposer aux autres politiques progressistes du parti. Cette même année, elles ont donc eu le droit de voter au suffrage universel aux élections législatives, y compris pour les femmes maories. Il devient un membre influent du gouvernement Seddon[16]. Le 29 avril 1945, la première élection avec le vote des femmes. Il facilite l'accès des petits fermiers à la propriété foncière et pose les premières bases d'un État-providence, construisant de meilleurs logements pour les ouvriers et introduisant (en 1898) les premières pensions de vieillesse. Le taux de participation est de 75,3 %[1], s'élevant à environ 85 % parmi les femmes inscrites sur les listes électorales[13]. À l'issue d'une législature de trois ans, il s'agit de renouveler l'ensemble des soixante-quatorze députés de la Chambre des représentants[1]. La Nouvelle-Zélande a donc montré la voie aux autres pays, notamment européens. Les élections s'effectuent au suffrage universel ; tout sujet britannique âgé d'au moins 21 ans et résidant en Nouvelle-Zélande, homme ou femme, a le droit de vote. QUIZ : Combien de pouvoirs des X-Men connaissez-vous vraiment ? De 270 mètres de long, elle a regroupé près de 32 000 signatures réclamant le droit de vote aux femmes. Le droit de vote des femmes n’a pas été adopté au même moment dans tous les pays du monde. QUIZ : Saurez-vous reconnaître ces instruments de musique ? Cette loi est l'œuvre de William Pember Reeves, député libéral de Christchurch, ministre du Travail et principal architecte de la pensée politique du Parti libéral à cette époque ; il s'inspire notamment du socialisme fabien[15]. Des élections législatives ont lieu en Nouvelle-Zélande le 28 novembre et le 20 décembre 1893, respectivement dans les circonscriptions européennes et maories. Cette opposition « désorganisée » a officiellement pour chef le député sans étiquette William Rolleston (en)[8]. La Nouvelle-Zélande n'avait traditionnellement pas de partis politiques. Le droit de vote ne signifie pas encore le droit de se porter candidates aux législatives (pour lequel il faudra attendre 1919), mais le 29 novembre la Néo-Zélandaise Elizabeth Yates (en) est la première femme dans tout l'Empire britannique à être élue maire, devenant maire d'Onehunga dans la banlieue d'Auckland[11]. Pour sa part, le chef de l'opposition William Rolleston est battu dans sa circonscription, et ne siège donc plus au Parlement, laissant une opposition conservatrice plus désorganisée que jamais[8]. Opposés aux monopoles des grandes exploitations terriennes, les Libéraux se posent en défenseurs des petits fermiers et des petites entreprises. Le premier parti de l'histoire du pays, le Parti libéral, s'était mis en place pour les élections de 1890, qu'il avait remportées, permettant à John Ballance de devenir premier ministre. Bienvenue ! Le Parti libéral de John Ballance avait inscrit l'instauration du droit de vote pour les femmes dans son programme électoral pour le scrutin de 1890[9], et son gouvernement introduisit par deux fois (1891 et 1892) un projet de loi visant à leur accorder ce droit. Les Libéraux à cette date sont des « protectionnistes pragmatiques », partisans d'une règlementation de l'économie à des fins de protection sociale, et se distinguent donc assez nettement du Parti libéral tel qu'il existe au Royaume-Uni à la fin du siècle[6]. Ils sont soutenus aussi bien par les électeurs des classes moyennes basses (lower middle class) que par les syndicats ouvriers.
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